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OFM Edition 30,   Article Number: 2

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Campagne de reconstitution: Les efforts de plaidoyer s’intensifient

Campagne de reconstitution: Les efforts de plaidoyer s’intensifient

Article Type:
NOUVELLES
     Author:
Anna Maalsen and David Garmaise
     Date: 2016-09-12

ABSTRACT

RÉSUMÉ Il ne reste que six semaines avant la Cinquième Conférence de reconstitution du Fonds mondial à Montréal. La reconstitution a été un sujet brûlant Conférence 2016 sur le sida. “Quelle sera la contribution du Royaume-Uni suite au Brexit et au changement de gouvernement” est une question qui les gens se posent.

La campagne de reconstitution des ressources du Fonds mondial a reçu un coup d’accĂ©lĂ©rateur Ă  Durban lors de la 21e ConfĂ©rence internationale sur le sida avec plusieurs Ă©vĂ©nements parallèles et la sortie du rapport du Global Fund Advocates Network (GFAN) intitulĂ© “CoĂ»t de l’Inaction 2016” (voir l'article de l’OFM dans ce numĂ©ro).   Le GFAN a Ă©galement publiĂ© un rapport sur le Fonds mondial et Populations clĂ©s : Produire des rĂ©sultats critiques. Le rapport sur les populations clĂ©s explique pourquoi il sera impossible de mettre un terme au sida, Ă  la tuberculose et au paludisme si on ne rĂ©pond pas aux besoins des populations et vulnĂ©rables et si on ne travaille pas avec elles (voir l'article de l’OFM).   DĂ©ficits de financement du VIH - un sujet brĂ»lant Ă  la ConfĂ©rence 2016 sur le sida   Lors de la confĂ©rence 2016 sur le sida, Michel SidibĂ©, le Directeur gĂ©nĂ©ral de l'ONUSIDA, a confiĂ©, dans une dĂ©claration poignante: « Je ne peux pas ĂŞtre malhonnĂŞte avec vous, je dois vous le dire - nous allons faire face Ă  une rĂ©sistance, nous allons perdre notre investissement, nous devrons payer plus tard ... Si nous nous arrĂŞtons maintenant, nous allons certainement [le] regretter parce que nous allons observer une rĂ©surgence de cette Ă©pidĂ©mie. »   La rĂ©union de Durban a mis en lumière un grand nombre de nouveaux dĂ©fis liĂ©s au financement du VIH, y compris le fait que la nouvelle politique de l’Organisation mondiale de la SantĂ©, « tester et traiter », nĂ©cessitera un accroissement des investissements des donateurs alors mĂŞme que le financement du VIH est en baisse au niveau mondial. La PrĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida, le Dr Linda-Gail Bekker, a parlĂ© (article en anglais) d'une occasion potentiellement manquĂ©e d'atteindre les objectifs 2030 si des ressources supplĂ©mentaires n’étaient pas garantis - « non pas parce que nous ne disposons pas des outils ou n’en avons pas la volontĂ©, mais simplement parce que nous n'auront pas obtenu les ressources »  a-t-elle dit.   Le rapport conjoint publiĂ© rĂ©cemment par Kaiser Family Fondation et l'ONUSIDA sur le financement des bailleurs de fonds pour le VIH dans les pays Ă  faible revenu et Ă  revenu intermĂ©diaire a constatĂ© que le financement a diminuĂ© pour la première fois en cinq ans (voir article dans la version anglaise de l’OFM). Cela arrive Ă  un moment oĂą il faut augmenter les ressources pour renforcer les investissements afin d'accĂ©lĂ©rer la couverture globale des services liĂ©s au VIH d'ici Ă  2020 - afin de gĂ©nĂ©rer l'Ă©lan nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs 2030. Selon les estimations de l'ONUSIDA, 7 milliards $ d’investissements supplĂ©mentaires par rapport au niveau de 2014 sont nĂ©cessaires pour atteindre son objectif de 26,2 milliards $ pour les pays Ă  revenu faible ou intermĂ©diaire d'ici Ă  2020. Selon Mike Podmore, Directeur de StopAIDS, la fatigue mondiale s’est installĂ©e après près de deux dĂ©cennies de financement de la riposte au sida. Les donateurs poussent les pays Ă  revenu moyen Ă  prendre une plus grande part du financement de leurs programmes VIH / SIDA Ă  leur charge, mais les budgets et les systèmes de santĂ© sont dĂ©jĂ  tendus, a-t-il dĂ©clarĂ©.  Plaidoyer vis Ă  vis du Royaume-Uni   Avec le vote en faveur du Brexit, les efforts de sensibilisation du Fonds mondial en direction du Royaume-Uni se sont intensifiĂ©s pour veiller Ă  ce que le nouveau gouvernement du Premier ministre Theresa May confirme son engagement de financement du Fonds mondial (voir l'article de GFO dans ce numĂ©ro, en anglais).   Selon un article - en anglais - paru dans Development Finance, le nouveau secrĂ©taire d'Etat britannique pour le DĂ©veloppement International, Priti Patel, a dĂ©clarĂ© que son rĂ´le sera de protĂ©ger « l'intĂ©rĂŞt national » du Royaume-Uni tout en « tenant [ses] promesses » aux pays les plus pauvres du monde.   Sur le blog du Global Health Lancet, Saira O'Mallie, Directrice de campagne par intĂ©rim de l’organisation ONE au Royaume-Uni a demandĂ© : « Pourquoi les donateurs - les gouvernements et les organisations dont les budgets sont dĂ©jĂ  très sollicitĂ©es par des crises humanitaires telles que celles en Syrie et dans les pays voisins - devraient  promettre de l'argent pour le Fonds? La rĂ©ponse est simple: le Fonds mondial fonctionne. Il aide Ă  fournir un traitement efficace et abordable et soutient des programmes sanitaires de prĂ©vention menĂ©s par des experts locaux dans les pays et les communautĂ©s qui en ont le plus besoin. Sans investissement dans le Fonds, huit millions de vies seraient en jeu. »   Madame O'Mallie a soulignĂ© qu'une contribution du Royaume-Uni de 1,2 milliards de Livres Sterling (20% de plus que la promesse du pays lors de la quatrième reconstitution) contribuerait, Ă  elle seule, Ă  sauver environ 1,1 million de vies.   Mark Dybul, le Directeur gĂ©nĂ©ral du Fonds mondial reste confiant que le nouveau gouvernement du Royaume-Uni poursuivra son soutien au Fonds mondial. « Ils ont Ă©tĂ© très clairs en ce qu'ils attendent maintenir un rĂ´le de chef de file", a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  Sophie Cousins ​​ dans un article du BMJ (en anglais).   Autres dĂ©veloppements   Dans l'article du BMJ, Marc Dybul a dĂ©clarĂ© qu’obtenir les 13 milliards $ nĂ©cessaires Ă  la pleine reconstitution du Fonds n’est pas certain. Il a dĂ©clarĂ©: « Nous sommes dans un environnement oĂą obtenir 13 milliards $, surtout avec les taux de change, n’est pas donnĂ©." Mais, a t-il poursuivi, alors que vous ne pouvez jamais ĂŞtre trop confiant, il reste quelques grands pays qui n’ont pas annoncĂ©s leurs contributions pour le moment. « Nous avons encore bon espoir. »   Dans le mĂŞme article, la Directrice de cabinet du Fonds mondial Marijke Wijnroks a dĂ©clarĂ© : « Le coĂ»t de l'inaction est tout simplement trop Ă©levĂ©. Nous devons combler l'Ă©cart de traitement que sont ces 20 millions de personnes qui ne sont pas sous traitement antirĂ©troviral. Nous avons besoin de trouver ces gens et les atteindre. »   Madame Wijnroks a dĂ©clarĂ© que si nous avons de nombreux 'outils de prĂ©vention efficaces, « nous ne serons pas en mesure de faire baisser le nombre de nouvelles infections … Ă  moins d’être en mesure de lutter contre les causes profondes empĂŞchant les gens d’accĂ©der aux services. »   La ministre de la SantĂ© du Canada, Jane Philpott, citĂ©e par le Globe and Mail (en anglais), explique que le Canada espère que son plan visant Ă  « augmenter de manière proactive » ses contributions Ă  la lutte contre les trois maladies infectieuses les plus meurtrières du monde ... inspirera d'autres.  « Nous accroissons notre engagement financier et nous espĂ©rons que d'autres pays feront la mĂŞme chose. »   Il n’y a plus que six semaines jusqu'Ă  la cinquième ConfĂ©rence de reconstitution prĂ©vue le 16 septembre 2016, Ă  MontrĂ©al, au Canada.

Publication Date: 2016-09-12


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