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OFM Edition 70,   Article Number: 1

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La conférence internationale sur le sida 2018 recadre la riposte mondiale au VIH sur le long terme

« La fin de la rhétorique sur le sida était une erreur », affirme la Société internationale sur le sida-Commission Lancet

Article Type:
Apercu
     Author:
Adèle Sulcas
     Date: 2023-03-01

ABSTRACT

RÉSUMÉ À la 22e conférence internationale sur le sida à Amsterdam, la communauté internationale a reconnu qu’il était peu probable que les objectifs « 90-90-90 » établis par l’ONUSIDA soient atteints à l’horizon 2020, ou même 2030. Parallèlement, les spécialistes ont plaidé pour une « cause commune » des préoccupations de santé mondiale, ajoutant que sans programmes intégrés, la couverture sanitaire universelle et l’accélération de la riposte à l’épidémie de sida avaient peu de chances d’aboutir.

 

« Lever les obstacles, bâtir des ponts » : AIDS 2018                                     © IAS/Marcus Rose   Il ne fait aucun doute que la riposte mondiale au VIH et au sida prend du retard, rendant impossible la fin de l’épidĂ©mie Ă  l’horizon 2030, comme le prĂ©conisent les objectifs 90-90-90 Ă©tablis par l’ONUSIDA. Ce constat a Ă©tĂ© maintes fois entendu Ă  la 22e confĂ©rence internationale sur le sida (AIDS2018), intitulĂ©e « Lever les obstacles, bâtir des ponts », qui s’est tenue Ă  Amsterdam du 23 au 27 juillet dernier. Sans surprise, les rencontres se sont dĂ©roulĂ©es dans une atmosphère empreinte de sobriĂ©tĂ©, avec le sentiment profond que nous entrons collectivement dans une nouvelle ère de la lutte contre le VIH, dans laquelle cette Ă©pidĂ©mie qui requiert encore des investissements colossaux en matière de mobilisations scientifique, financière et sociale, n’a pas de solution rapide. De plus, le militantisme contre le VIH doit galvaniser l’élan mondial en faveur de la santĂ©, en vue d’atteindre l’objectif 3 des Objectifs de dĂ©veloppement durable, relatif Ă  la santĂ©. Sans plus de surprise, les 16 000 scientifiques et chercheurs, dĂ©fenseurs, bailleurs de fonds, dirigeants communautaires et dĂ©cideurs politiques rĂ©unis dans le centre de confĂ©rence RAI situĂ© dans le sud d’Amsterdam, habituĂ©s Ă  l’adversitĂ©, ont tous fait montre de leur dĂ©termination et de leur engagement habituels aux fins de dĂ©ployer une avalanche de rĂ©unions plĂ©nières, sessions spĂ©ciales, prĂ©confĂ©rences, ateliers, prĂ©sentations de « village mondial » et affiches informatives (le programme de la confĂ©rence comprenait plus de 3 000 rĂ©sumĂ©s), ainsi que des programmes auprès des jeunes, publications de rapports, rĂ©compenses, marches et manifestations. Comme toujours Ă  cette confĂ©rence organisĂ©e bisannuellement par la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida (IAS) dans une ville diffĂ©rente, le programme Ă  cinq thèmes Ă©tait vaste. Au sein de chaque thème, des douzaines de sĂ©ances de deux heures se tenaient simultanĂ©ment, la première commençant Ă  7 heures et la dernière se terminant Ă  19 heures. Des sĂ©ances plĂ©nières occupaient quotidiennement le Hall 12 du RAI, de 8 h 30 Ă  10 h 30, chacune animĂ©e par un groupe d’au moins cinq scientifiques, dirigeants communautaires et spĂ©cialistes de la politique de renommĂ©e internationale. La confĂ©rence Ă©tait co-prĂ©sidĂ©e par la prĂ©sidente internationale Linda Gail-Bekker, du Centre de recherche sur le VIH Desmond Tutu de l’UniversitĂ© de Cape Town en Afrique du Sud, et par le prĂ©sident local Peter Reiss, du Centre mĂ©dical acadĂ©mique de l’UniversitĂ© d’Amsterdam.

Les co-prĂ©sidents de la confĂ©rence Linda-Gail Bekker et Peter Reiss Ă  la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de la 22e confĂ©rence internationale sur le sida Ă  Amsterdam                                                © IAS/Matthijs Immink   Cette Ă©dition a connu son lot traditionnel de cĂ©lĂ©britĂ©s venues faire une apparition (aux rĂ©unions de haut niveau sur le VIH), attirant une attention bienvenue sur des projets audacieux tels que la MenStar Coalition, lancĂ©e par la Fondation Elton John avec une enveloppe de 1,2 milliard de dollars US, qui tend Ă  engager les hommes dans des initiatives novatrices visant Ă  briser le cycle de transmission du VIH. Et comme Ă  chaque fois, plusieurs manifestations avaient Ă©galement Ă©tĂ© organisĂ©es. Des militants ont notamment lu une dĂ©claration, interrompant le responsable de l’ONUSIDA Michel SidibĂ© pendant la cĂ©rĂ©monie d’ouverture, dĂ©nonçant l’absence de mesures disciplinaires Ă  l’encontre d’un membre de personnel accusĂ© de harcèlement sexuel, qui n’a pas Ă©tĂ© licenciĂ©. D’autres voix se sont Ă©levĂ©es contre la sĂ©lection de San Francisco pour la prochaine confĂ©rence sur le sida en 2020 et la marginalisation (qui en dĂ©coule) des « populations-clĂ©s » dans la lutte contre le VIH, et la pĂ©nalisation du travail du sexe.   Thèmes clĂ©s de la confĂ©rence sur le sida 2018 Les points ci-après ressortent nettement des discussions animĂ©es par les partenaires scientifiques, Ă©pidĂ©miologiques, financiers et communautaires : Nous devons contrer une « complaisance dangereuse » C’est ce qu’indique la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida-Commission Lancet dans son rapport et ce qu’ont soulignĂ© certains des quelque 45 membres qui la composent lors d’interventions Ă  des tables rondes. Au nom de la Commission, le directeur exĂ©cutif et fondateur de l’ONUSIDA Peter Piot et la co-prĂ©sidente de la confĂ©rence Linda Gail-Bekker, entre autres, ont rappelĂ© que selon la perception mondiale, l’épidĂ©mie de VIH Ă©tait moins urgente qu’elle ne l’était avant l’augmentation mondiale des financements visant Ă  Ă©liminer l’épidĂ©mie dans les pays en dĂ©veloppement (essentiellement grâce au Fonds mondial et au plan PEPFAR, Ă  partir du dĂ©but des annĂ©es 2000) et la multitude d’avancĂ©es scientifiques et de mobilisations sociales qui ont sauvĂ© des millions de vies. Bien que nous ayons de bonnes raisons de cĂ©lĂ©brer les avancĂ©es colossales visant Ă  contenir la maladie au moyens d’antirĂ©troviraux de plus en plus sophistiquĂ©s, de traitements prĂ©ventifs reposant sur l’idĂ©e (dĂ©sormais largement Ă©tayĂ©e) qu’une charge virale indĂ©tectable suffit Ă  empĂŞcher la transmission (U=U, ou « undetectable equals untransmissible »), que la prophylaxie prĂ©exposition par voie orale (PreP) est efficace, et que plusieurs vaccins potentiels sont plus prometteurs que leurs prĂ©dĂ©cesseurs, le monde n’a pas « triomphé » du VIH. Le sentiment croissant pendant la dernière dĂ©cennie d’être en bonne voie pour y parvenir est loin de la rĂ©alitĂ© actuelle. La planète n’atteindra pas les objectifs 90-90-90 Ă  l’horizon 2020, appelant les pays Ă  informer 90 % des personnes vivant avec le VIH de leur statut sĂ©rologique, Ă  placer 90 % des personnes dĂ©pistĂ©es sous antirĂ©troviraux, et Ă  supprimer la charge virale de 90 % des patients. Ă€ la sĂ©ance plĂ©nière, Peter Piot a indiquĂ© qu’en rĂ©alitĂ©, les chiffres exacts sont 90-81-73 selon les donnĂ©es de l'ONUSIDA. Ă€ l’échelle mondiale, c’est un travail de longue haleine. Les jeunes sont de plus en plus exposĂ©s, en particulier en Afrique subsaharienne Les jeunes, en particulier les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique subsaharienne, sont laissĂ©s pour compte Ă  chaque Ă©tape du processus de prise en charge du VIH, comme le confirment les taux d’infection en hausse constante (les adolescentes et les jeunes femmes reprĂ©sentent 40 % des nouvelles infections, l’Afrique orientale et australe constituant l’épicentre des adolescentes vivant avec le VIH, qui concentre Ă  elle seule 60 % des adolescentes sĂ©ropositives dans le monde). Les discussions sur le risque disproportionnĂ© pour ce groupe Ă©taient centrĂ©es sur les facteurs structurels, familiaux et individuels de l’exposition Ă  VIH, communĂ©ment appelĂ©s « dĂ©terminants sociaux de la santé ». De plus, le calcul des futurs taux d’infection fait Ă©tat d’une « explosion dĂ©mographique des jeunes », c’est-Ă -dire que la taille de la population adolescente, en particulier en Afrique, devrait augmenter et selon l’Unicef, les adolescents et les jeunes reprĂ©sentent dĂ©jĂ  une part croissante des personnes vivant avec le VIH dans le monde. Les populations-clĂ©s sont de plus en plus exposĂ©es au risque Le groupe des 10-10-10, les personnes non touchĂ©es, est essentiellement composĂ© de populations marginalisĂ©es, dĂ©signĂ©es sous l’appellation « populations-clĂ©s » Ă  la confĂ©rence : les homosexuels et les bisexuels, les transgenres, les professionnels du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les migrants, et les partenaires sexuels de ces personnes. La stigmatisation et la discrimination, voire la pĂ©nalisation dans 68 pays, expliquent en partie que les populations-clĂ©s reprĂ©sentent 47 % des nouvelles infections Ă  VIH et qu’elles soient ne soient pas dĂ»ment touchĂ©es par les programmes de prĂ©vention et de prise en charge. Foyers d’épidĂ©mie en Europe de l’Est et en Asie centrale GĂ©ographiquement, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale restent des foyers d’épidĂ©mie grandissante : les taux de nouvelles infections ont augmentĂ© de 29 % entre 2010 et 2017, largement liĂ©es Ă  la stigmatisation et la discrimination (un tiers des nouvelles infections touchent des consommateurs de drogues injectables). Dans cette rĂ©gion, la pĂ©nalisation du VIH (non-dĂ©voilement du statut sĂ©rologique, transmission du virus ou exposition au virus) reste un problème majeur. Ă€ la confĂ©rence, vingt scientifiques ont prĂ©sentĂ© une dĂ©claration de consensus d'experts, publiĂ©e dans le journal de la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida, visant Ă  garantir que les donnĂ©es scientifiques exactes les plus rĂ©centes Ă©clairent l’application de la loi sur les questions liĂ©es au VIH. Un Ă©ditorial publiĂ© dans le mĂŞme numĂ©ro souligne que 68 pays continuent de pĂ©naliser le non-dĂ©voilement du statut sĂ©rologique du VIH, sans fondement scientifique. La prĂ©vention est efficace et doit ĂŞtre intensifiĂ©e Le nombre de nouvelles infections ayant atteint 1,8 million en 2017 selon les estimations, très loin de l’objectif de l’ONUSIDA visant Ă  rĂ©duire Ă  500 000 par an les nouvelles infections d’ici 2020 et Ă  200 000 d’ici 2030, le besoin d’innovation, d’augmentation des investissements dans les outils de prĂ©vention, et d’intensification accrue des initiatives de prĂ©vention dont l’efficacitĂ© a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prouvĂ©e, ne pourrait pas ĂŞtre plus criant. Il est clair, et il a maintes fois Ă©tĂ© cliniquement prouvĂ©, que la PreP par voie orale Ă  la demande est efficace, et des Ă©lĂ©ments de preuve incontestables indiquent qu’une charge virale indĂ©tectable empĂŞche la transmission (U=U, ou « undetectable equals untransmissible »), ce qu’a confirmĂ© l’étude PARTNER2 auprès d’hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, et de couples hĂ©tĂ©rosexuels (rapport PARTNER1). Sur la question des adolescentes et des jeunes femmes, plusieurs intervenants ont plaidĂ©, chacun Ă  sa manière, pour que les initiatives de prĂ©vention auprès des jeunes (ou Ă  leur encontre) soient encourageantes psychologiquement et logistiquement, et non plus dissuasives (voir l’article dans la version anglaise de ce numĂ©ro de l’OFM sur la formation de sensibilisation des agents de santĂ©). Le financement de la lutte contre le VIH diminue La communautĂ© internationale s’accorde pour dire que 26 milliards de dollars US seront requis afin d’atteindre les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA d’ici 2020. L’enveloppe actuellement disponible s’élève Ă  quelque 20 milliards. Ce montant englobe les sources internationales telles que le Fonds mondial et PEPFAR, et les financements nationaux des pays tenus de cofinancer leurs propres programmes liĂ©s au VIH. Si le dĂ©ficit actuel de 6 milliards de dollars US n’est pas comblĂ©, les spĂ©cialistes alertent sur le risque d’une « rĂ©surgence » de l’épidĂ©mie de VIH, ce qui entraĂ®nerait des millions de nouvelles infections et de dĂ©cès Ă©vitables, et la perte de dĂ©cennies d’avancĂ©es sanitaires. Le Directeur exĂ©cutif du Fonds mondial, Peter Sands, intervenant dans le cadre d'une table ronde le premier jour de la confĂ©rence, sur la question de l’élimination du VIH dans le contexte de la couverture sanitaire universelle, soulignait qu’il Ă©tait impossible de parvenir Ă  une couverture sanitaire universelle sans lutter contre le VIH, en particulier au sein des populations-clĂ©s.   InvitĂ© par le prĂ©sident du groupe de parole Kieran Daly de la Fondation Bill et Melinda Gates Ă  Ă©voquer le rĂ´le du Fonds mondial dans le financement de la couverture sanitaire universelle et des programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et l’hĂ©patite C, M. Sands a dĂ©claré : « Je pense que la mise en opposition de la couverture sanitaire universelle et de l’élimination de l’épidĂ©mie de VIH relève d’une dichotomie infondĂ©e ; ce point de vue vertical est Ă©culĂ© et peu constructif ».   Comme le publie le Fonds mondial, M. Sands a poursuivi en relayant un sentiment largement partagĂ© Ă  la confĂ©rence, selon lequel il ne sera pas possible d’en finir avec l’épidĂ©mie de VIH sans inscrire la lutte contre la maladie au cĹ“ur d’un système de santĂ© rĂ©sistant, servant de fondement Ă  la couverture sanitaire universelle.   Un nouveau rapport de la Kaiser Family Foundation publiĂ© en partenariat avec l’ONUSIDA fait Ă©tat d’une hausse de 16 % des dĂ©caissements de donateurs aux pays Ă  revenu faible et intermĂ©diaire en faveur de programmes liĂ©s au VIH (de 7 milliards de dollars US en 2016 Ă  8,1 milliards en 2017), mais attribue cette hausse au calendrier des dĂ©caissements Ă©tasuniens.   La 6e confĂ©rence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, qui sera prĂ©sidĂ©e par la France en 2019, sera un moment dĂ©cisif du financement de la lutte contre le VIH pour les prochaines annĂ©es.   La SociĂ©tĂ© internationale sur le sida-Commission Lancet sur la santĂ© mondiale et la riposte au VIH Chaque participant Ă  la confĂ©rence recevait un pack contenant un rapport publiĂ© en juillet 2018, intitulĂ© « Advancing global health and strengthening the HIV response in the era of the Sustainable Development Goals: the International AIDS Society-Lancet Commission » (Faire progresser la santĂ© mondiale et renforcer la riposte au VIH Ă  l’ère des ODD : la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida-Commission Lancet). La Commission est prĂ©sidĂ©e par l’ancien prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida Chris Beyrer, et la prĂ©sidente sortante (jusqu’à la fin de la confĂ©rence) Linda-Gail Bekker. La Commission a fait appel Ă  un groupe international de spĂ©cialistes dans les domaines du VIH et de la santĂ© mondiale au sens large, afin d’examiner et analyser l’avenir de la riposte au VIH et au sida dans le contexte d’une dĂ©marche mieux intĂ©grĂ©e d’amĂ©lioration de la santĂ© mondiale, motivĂ©e par le programme de dĂ©veloppement durable.

Lancement de la SociĂ©tĂ© internationale sur le sida - Commission Lancet sur l’avenir de la santĂ© mondiale et de la riposte au VIH : Nduku Kilonzo, Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Kenya.                    © IAS/Marten van Dijl   DĂ©fendant plusieurs thèmes prĂ©sentĂ©s ci-avant, entendus rĂ©gulièrement Ă  la confĂ©rence et alimentant bon nombre de discussions, Peter Piot, mĂ©decin, microbiologiste et directeur exĂ©cutif fondateur de l’ONUSIDA, a brièvement prĂ©sentĂ© les messages clĂ©s de la Commission lors d’une sĂ©ance plĂ©nière intitulĂ©e « Lever les obstacles et bâtir des ponts entre nos ripostes pour une santĂ© universelle ». L’allocution de M. Piot intitulĂ©e « SantĂ© mondiale et riposte au VIH », insistait sur la nĂ©cessitĂ© d’un « rajeunissement immĂ©diat de la riposte au VIH », notamment l’intensification des programmes de prĂ©vention primaire et de recherche et dĂ©veloppement sur les vaccins ; le respect des engagements de financement annoncĂ©s par le Fonds mondial, PEPFAR et les pays de mise en Ĺ“uvre ; l’intĂ©gration minutieuse et stratĂ©gique de la riposte au VIH dans les soins primaires et la santĂ© mondiale, dont l’échelle et le calendrier sont adaptĂ©s au contexte et aux besoins des personnes ayant le plus besoin de services liĂ©s au VIH, et le besoin de « faire cause commune avec la santĂ© mondiale ». M. Piot a ensuite appelĂ© la communautĂ© internationale Ă  ne pas oublier que la lutte contre le VIH est profondĂ©ment liĂ©e aux droits humains et Ă  l’engagement pour une justice sociale ; Ă  la science et la galvanisation de l’innovation ; et que les services et les programmes doivent ĂŞtre « rĂ©solument centrĂ©s sur les personnes ». Pour tout supplĂ©ment d’information sur les thèmes mentionnĂ©s dans le prĂ©sent article, voir : Rapport de l’ONUSIDA Un long chemin reste Ă  parcourir : combler les Ă©carts, rompre les barrières, rĂ©parer les injustices

Publication Date: 2023-03-01


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